
(1890 – 1980)
illustrations de Gerda Muller
Editions Flammarion, réédition de 1968
1ère édition en 1941.
A l’occasion de l’entrée au Panthéon de Maurice Genevois, membre de l’Académie Française, j’ai plaisir à vous présenter un livre de contes que j’ai lu, avec délice, à mes enfants et petits-enfants.
Lors d’un entretien à France Culture en février 1969, à près de 80 ans, cet auteur prestigieux parlait de son envie d’écrire pour les enfants * :
« Il ne faut pas songer à écrire pour l’enfance mais… malgré moi, actuellement lorsque j’écris, je suis non pas infesté d’enfance, mais au contraire, tout éclairé d’enfance, tout réchauffé d’enfance…. »
L’écrivain de presque 80 ans au moment de l’émission, donne son avis sur cette tendance de l’époque à vouloir sortir de l’enfance de plus en plus tôt. « C’est tout à fait fâcheux » selon l’écrivain, il lui semble que l’on « abîme » les enfants à vouloir les « contraindre » bien avant l’entrée dans le secondaire.
« Il faut maintenir les enfants dans ce climat poétique où ils vivent tout naturellement et qui n’a que trop tendance, hélas, à se faner, à s’étioler et à disparaître. Et bien loin d’y contribuer en les attirant vers un domaine, vers lequel ils seront entraînés fatalement du fait de l’enseignement, du fait de leurs études, du lycée, c’est inévitable… mais il ne sera jamais trop tard pour les y contraindre.«
De ce livre si poétique et pénétré de cette nature qu’il a glorifié, j’ai extrait un conte lu à des enfants de fin de CE2.
L’hirondelle qui fit le printemps
lecture du conte par Chantal
1ère partie
2ème partie (et fin)
Huit contes viennent compléter ce recueil au style soutenu, tout–à-fait accessibles à des enfants à partir de 9 ans.
Chantal
* source : émission « Elle et lui » France Culture du 21 février 1969
publication du mercredi 18 novembre 2020